Tous les résultats

Affiner par date : entre juin 2022 et mai 2024

S'abonner aux résultats
de cette recherche

e-mail
par e-mail
Flux rss
par RSS

Rechercher par législature

Affiner la recherche

Filtrer par type de résultat

Filtrer par type de séance

Filtrer par député

Filtrer par mot-clé

Résultats 1 à 50 sur 115 triés par pertinence — trier par date

Intervention en hémicycle le 28/10/2022 : Projet de loi de finances pour 2023

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Il concerne également les ABF qui constituent un maillon à la fois essentiel et fragilisé du conseil apporté aux communes en matière de conservation du patrimoine. Il est de plus en plus nécessaire de recourir à leur expertise dans de nombreuses communes de France, mais leurs moyens humains ne sont plus adaptés. Cela provoque un allongement constant des délais d'instruction des dossiers suivis par les communes et un ralentissement des chantiers. Parce que nous entendons ne pas affaiblir le niveau de protection des sites dont les ABF ont la charge, il est nécessaire d'accélérer le recrutement et de mener en la matière une politique davantage incitative. Nous ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 28/10/2022 : Projet de loi de finances pour 2023

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Je suis sûr que nous sommes nombreux à être attachés aux fanfares qui animent la vie des communes et des villages de France, mais elles ont des difficultés à recruter. Il vous est proposé d'allouer 1 million d'euros pour les accompagner afin de les aider à couvrir leurs frais de déplacement ou encore les frais d'entretien des instruments. Afin de conserver ce patrimoine local qui permet d'animer beaucoup de cérémonies et de moments importants dans nos communes, il existe un plan Fanfare que je salue, mais qui ne fait pas ressortir très clairement l'effort fourni pour 2023. Voilà pourquoi nous proposons d'allouer de manière claire et directe 1 million d'euros ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 08/11/2022 : Projet de loi de finances rectificative pour 2022

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Il s'agit de soutenir les architectes des bâtiments de France (ABF) qui, dans beaucoup de départements, sont débordés. Or leurs difficultés ont des conséquences pour les communes et les entreprises : elles conduisent à reporter des instructions et étirent les délais. Nous proposons donc de leur allouer des moyens supplémentaires, à hauteur de 1,6 million, pour que la politique de recrutement soit plus incitative.

Consulter

Intervention en hémicycle le 10/01/2023 : État de l'école de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Il est beaucoup question d'énergie dans les débats d'aujourd'hui. Évidemment, nous payons l'impéritie évoquée précédemment en matière nucléaire et le refus idéologique de construire des équipements nécessaires à notre souveraineté, à notre indépendance. Mais ce que l'on oublie de dire, c'est que nous ne sommes plus en état d'entretenir le parc nucléaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que le nucléaire français manque de bras et de cerveaux. Comme le rappelle l'actualité, nous nous trouvons malheureusement obligés de recourir à des ingénieurs, à des soudeurs et à des tuyauteurs américains et canadiens. Dans les unités de fabrication de ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

…et terriblement démagogique, mais elle pose la question de la relation au travail, à la solidarité, et surtout à nos jeunes. Nous pouvons au moins vous remercier pour cela. Premièrement, cette mesure est injuste, car, une fois de plus, elle concerne uniquement les très grandes villes.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Et alors ? Depuis quand est-il devenu anormal de devoir produire un effort pour réussir ? Depuis quand est-il devenu anormal de devoir se battre pour financer ses études ? C'est quand même le plus sûr moyen d'avoir envie de les réussir et d'être fier d'y arriver par ses propres moyens.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

C'est une mesure facile à mettre en place, adaptable aux emplois du temps des jeunes ; elle constituerait en plus une première expérience précieuse pour la vie professionnelle à venir. Rien de bien extraordinaire : cela s'appelle tout simplement l'équilibre des droits et des devoirs.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Manger a un coût. Le travail de nos agriculteurs a un prix. Ils manifestaient encore hier à quelques dizaines de mètres d'ici. Arrêtons de les pressurer !

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Soyons sérieux ! Nous maintenons notre attachement à la contrepartie et à l'équilibre des droits et des devoirs.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Si je regrette que nous n'ayons pas débattu de cette question, je déplore encore plus le fait que vous n'ayez pas saisi notre main tendue. Nous sommes prêts à faire preuve de solidarité, mais pas à n'importe quel prix.

Consulter

Intervention en hémicycle le 31/01/2023 : Fusion des filières à responsabilité élargie des producteurs d'emballages ménagers et des producteurs de papier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Nous ne sommes pas hostiles au fait que la presse s'acquitte de son écocontribution sous la forme d'encarts publicitaires. Toutefois, afin d'éviter toute dérive dans le contenu des encarts mis à disposition gratuitement en vue d'informer le public, il apparaît nécessaire de fixer un cadre qui soit restreint exclusivement – c'est le terme que je propose d'insérer – à la sensibilisation au tri des déchets, à l'économie circulaire et à la préservation de la ressource en eau et de la biodiversité, et qui ne soit ouvert ni aux dogmes ni aux idéologies.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Et un peu plus de sagesse ! Merci, madame la présidente. Offrir à tous les étudiants un repas à 1 euro : la promesse est belle, n'est-ce pas ? « Vous signez pour des études ? Eh bien, pour 1 euro de plus, le repas est offert. » C'est digne d'une mauvaise publicité, et c'est pourtant ce que vous nous proposez aujourd'hui. Vide comme un slogan publicitaire, l'idée est injuste, infantilisante…

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Derrière les belles incantations, le repas à 1 euro que vous demandez ne toucherait que les étudiants des grandes métropoles.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Comment accepter que soient une nouvelle fois écartés les étudiants des villes moyennes, eux qui sont déjà les éternels oubliés des politiques de transport et de logement ?

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Vous refusez de le voir, mais les premières inégalités sont territoriales avant d'être sociales. Comme l'a souligné la Cour des comptes, lorsque le repas à 1 euro a été mis en place pendant le covid, l'éloignement des points de restauration a été un frein majeur. Oui, les études supérieures, ce n'est pas que Paris, Lyon ou Marseille.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Avec moins de 800 structures, l'offre du Cnous, le Centre national des œuvres universitaires et scolaires, ne couvre pas toutes les villes accueillant des sites universitaires. Dans notre pays, près de 20 % des étudiants n'auraient pas un accès direct à la restauration universitaire. Concrètement, ce sont donc près de 500 000 étudiants qui se retrouveraient laissés sur le carreau par votre mesure, car situés dans les zones blanches de la restauration universitaire. Ce sont notamment les étudiants des instituts universitaires de technologie (IUT), des brevets de technicien supérieur (BTS) ou encore des écoles d'infirmiers, et ceux des territoires ruraux.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

La bonne nouvelle, c'est que nous avons mis une proposition sur la table pour y remédier. C'est le ticket restaurant étudiant, que notre collègue Anne-Laure Blin avait proposé en 2021. Ce serait la plus juste des mesures car elle est adaptée à tous les territoires et accessible aux boursiers comme aux non-boursiers.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Deuxièmement, le repas à 1 euro voulu par la NUPES est une mesure inique, mais aussi infantilisante. Aux difficultés financières des étudiants, la gauche ne répond que par l'éternelle antienne du chèque. Encore et toujours.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Oui, il faut revoir de fond en comble le système des bourses. Oui, il faut aider les étudiants qui en ont besoin. J'ai été boursier, comme beaucoup, j'ai connu la galère et les petits boulots car mes parents ne pouvaient pas financer mes études.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Au fond, au cœur du repas à 1 euro se révèle tout simplement le triste symbole du divorce de la gauche et du travail. Vous mettez au même niveau ceux qui font des efforts et ceux qui n'en font pas.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Avec vous, payer devient suspect et travailler un problème, voire une punition. Jusqu'à quand continuerez-vous dans cette spirale du mépris du réel et de la valeur des choses ? La solidarité nationale est précieuse. Elle doit être protégée et non pas dilapidée. Dans l'attente de la réforme du système des bourses, que nous attendons comme vous, nous vous proposons une chose simple : que tout étudiant qui souhaite bénéficier de ce repas à 1 euro s'engage en contrepartie deux heures par semaine au service d'une collectivité locale.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

C'est une politique de bon sens, celle de la main tendue et du juste retour – un principe cardinal pour faire société. C'est tout le contraire de cette mesure terriblement démagogique qu'est le repas à 1 euro. Démagogique, car coûteuse et méprisante. Coûteuse, car il n'y a pas d'argent magique : une telle mesure affaiblirait considérablement les moyens des vingt-six Crous de France dont l'activité de restauration est déjà structurellement déficitaire de 25 %. Méprisante, surtout, pour nos agriculteurs et pour les agents de la restauration universitaire puisque le repas à 1 euro ferait disparaître la valeur de leur travail.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Alors que le tout-gratuit ravage déjà le domaine de la santé, vous rêvez de l'étendre à tous les secteurs d'activité. Loin d'être un idéal, c'est le plus sûr visage du cauchemar : celui d'un monde où plus rien n'aurait de valeur. Notre position est donc simple : acceptez notre proposition de deux heures d'engagement en contrepartie du repas à 1 euro et soutenez nos amendements, ou bien, collègues socialistes et de la NUPES, faites sans nous. La balle est dans votre camp.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

C'est un amendement de cohérence défendant la mesure que j'ai exposée tout à l'heure : proposer un engagement de deux heures au service d'une collectivité locale aux étudiants qui bénéficieraient de la tarification à 1 euro. Il s'agit d'une mesure de bon sens relative à l'équilibre des droits et des devoirs. Elle permettrait également de rappeler que la solidarité nationale a une valeur et un coût ; on ne peut pas faire croire aux gens qu'il existe de l'argent magique.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Cette mesure de bon sens vise à responsabiliser les étudiants et à rappeler la valeur du travail des agriculteurs. Ces derniers fournissent des produits de qualité et méritent d'être payés pour cela.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Les agents de restauration du Crous fournissent également un travail quotidien d'accueil qui n'est pas gratuit. Un repas fourni par le Crous coûte 9 euros : comment peut-on faire croire que la collectivité peut prendre en charge les 8 euros restants ?

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Au fond, ce débat me rappelle celui sur les retraites. Avant d'entamer les discussions sur la réforme des retraites, nous aurions dû débattre du rapport au travail. Il en va de même pour ce débat : nous aurions dû discuter des bourses plutôt que des repas à 1 euro. Le fondement de la solidarité avec nos jeunes et les étudiants, ce sont les bourses. Elles devraient garantir l'équité d'accès à l'enseignement supérieur à tous les étudiants de France, quelle que soit leur situation individuelle.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Tarif réduit aux étudiants boursiers et précaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Nous ne cautionnerons pas cette mesure car nous l'estimons injuste sur le plan territorial : elle laissera de côté tous les étudiants des villes moyennes et des territoires ruraux qui ne bénéficient pas d'une offre de restauration de proximité. En outre, nous l'estimons démagogique car elle laisse croire que le travail des agriculteurs et des employés des restaurants universitaires n'a aucune valeur. Enfin, nous l'estimons onéreuse. Son coût ne s'élève pas à 50 ou 90 millions mais, au bout du compte, à 200 millions. Or on pourrait allouer cette somme au financement des bourses, afin de soutenir ceux qui en ont vraiment besoin.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Protection des enfants victimes de violences intrafamiliales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Comme les autres amendements que je défendrai, il vise à consolider les outils de protection des enfants. En effet, les prérogatives du procureur de la République en la matière doivent être renforcées pour lui permettre de jouer un rôle de coordination permettant de prévenir au mieux et au plus tôt la réitération des faits. L'amendement tend donc à traiter dès que possible les risques de violences en systématisant la procédure. Pour ce faire, nous proposons de modifier le code de procédure pénale de sorte que le procureur de la République, lors du dépôt d'une plainte relative à des violences intrafamiliales, convoque sans délai une audience devant ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Protection des enfants victimes de violences intrafamiliales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Dès lors que les deux parents ou un parent sont mis en cause, il est primordial qu'un enfant exposé à des violences intrafamiliales soit en sécurité tout au long de la procédure pénale. Si la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales permet la suspension du droit de visite et d'hébergement, elle ne prend en considération ni la double suspension, ni le souhait et la parole de l'enfant. Or nous considérons que la parole et la volonté de l'enfant doivent être recueillies tout au long de la procédure pénale : lorsqu'un ou les deux parents sont susceptibles d'être reconnus coupables, le code civil doit permettre à l'enfant ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Protection des enfants victimes de violences intrafamiliales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Actuellement, les ordonnances de protection peuvent être délivrées au parent présumé victime ainsi qu'aux enfants du couple. Néanmoins, en pratique, les enfants ne bénéficient que très peu des ordonnances de protection simultanément aux parents. Il est donc impératif d'inscrire dans la loi que l'ordonnance de protection doit obligatoirement être délivrée à la fois au parent présumé victime et à l'enfant présumé covictime.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Protection des enfants victimes de violences intrafamiliales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Le juge peut inscrire dans une ordonnance de protection une demande d'accès à des soins médicaux ou psychologiques. Toutefois, cette demande reste suspendue à l'accord préalable d'un ou des deux parents ; le plus souvent, elle n'est pas mise en œuvre. En effet, les parents présumés auteurs peuvent s'opposer à accorder ce suivi médical ou psychologique dont l'enfant victime aurait pourtant grand besoin. Afin que la loi agisse dans l'intérêt de l'enfant, le présent amendement vise à ce que, si le juge l'estime nécessaire, l'accord préalable ne soit pas requis pour décider de soins médicaux ou psychologiques pendant la durée de l'ordonnance de protection.

Consulter

Intervention en hémicycle le 09/02/2023 : Protection des enfants victimes de violences intrafamiliales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Dans le cadre des violences intrafamiliales, il est judicieux de créer une infraction autonome afin de reconnaître le statut de covictime des enfants exposés aux violences conjugales. En l'état actuel du code pénal, le sujet mérite un effort de clarification. Si la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes permet à l'enfant de se constituer partie civile afin d'être reconnu comme victime, la circonstance aggravante demeure inefficace puisqu'elle n'est retenue que dans moins de 2 % des affaires. Pour y remédier, nous proposons que les mêmes faits puissent constituer à la fois une infraction commise contre l'un des ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 01/03/2023 : Échecs de la politique migratoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

La réponse à nos difficultés, c'est d'abord en France, c'est d'abord en nous-mêmes, en croyant en nos forces, que nous devons la trouver.

Consulter

Intervention en hémicycle le 14/03/2023 : Accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires et fonctionnement des installations existantes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

L'article 1er E prévoit que « le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif aux moyens à mobiliser afin que le système éducatif et de formation professionnelle réponde aux besoins de formation et de compétences de la filière industrielle nucléaire dans les trente prochaines années ». Cet amendement vise à le compléter : il serait en effet utile que le Gouvernement apporte des précisions sur une éventuelle évolution du budget alloué, d'une part, par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche en faveur des écoles d'ingénieurs et, d'autre part, par le ministère chargé de l'enseignement et de la formation professionnelle en ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 01/03/2023 : Échecs de la politique migratoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Depuis plusieurs décennies, la France fait face à une pression migratoire continue, croissante et ininterrompue. Nous assistons, sous nos yeux, à un changement en profondeur de la population française : en 2022, les immigrés représentaient en France 10 % de la population totale. En moyenne, selon l'Insee, « quatre immigrés entrent sur le territoire national lorsqu'un en sort ». Mais ne nous y trompons pas, ce n'est pas l'État qui supporte cette situation : à la fin, ce sont bien les Français qui subissent les conséquences directes de l'échec de la politique migratoire.

Consulter

Intervention en hémicycle le 01/03/2023 : Échecs de la politique migratoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Nous sommes incapables de sélectionner et d'expulser. Nous sommes spectateurs d'un flux devenu hors de contrôle et qui, de surcroît, représente une charge lourde pour les Français. Alors que le Gouvernement somme les Français de se serrer la ceinture, de mettre des pulls et de travailler plus longtemps pour préserver les retraites, vous leur demandez d'être les spectateurs dociles de cette dérive. Ils le refusent ! Alors que sept Français sur dix considèrent qu'il faut durcir la politique migratoire, voilà que le ministère de l'intérieur imagine un projet de loi permettant de régulariser massivement, avec pour prétexte la réponse aux difficultés de ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 01/03/2023 : Échecs de la politique migratoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Non, l'immigration n'est pas une solution et risque même d'être la mère de nouveaux problèmes : accentuation de la crise du logement, écoles surchargées, difficultés d'intégration dans des classes où se côtoient parfois des enfants de plus de dix nationalités différentes, délinquance ou encore flambée du coût des aides sociales. Madame la secrétaire d'État, qu'envisage le Gouvernement pour faire du travail et de l'emploi une priorité pour les Français avant d'en faire un prétexte à toujours plus d'immigration ? Accueillir à tour de bras les migrants débouchera inévitablement, nous le savons, sur une crise culturelle majeure. Les Français y sont ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2023 : Faciliter le passage et l'obtention de l'examen du permis de conduire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Le premier obstacle à l'accès au permis de conduire est son coût – environ 2 000 euros –, qui pèse sur le budget des jeunes et des familles. C'est d'ailleurs un bon thermomètre des inégalités sociales : plus on est modeste, plus on peine à y accéder et plus on a de risques d'avoir un boulet au pied avant même d'avoir commencé dans la vie active. Nous pourrons donc tomber d'accord sur ce sujet. Nous ne pouvons qu'approuver toutes les mesures de simplification en faveur des familles, qui rendront le permis moins lourd pour les classes populaires et les classes moyennes. Vous l'avez rappelé, il existe une myriade d'aides, qui sont plus ou moins lisibles. ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2023 : Faciliter le passage et l'obtention de l'examen du permis de conduire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Nous connaissons, depuis le covid-19, un goulot d'étranglement, avec une augmentation des demandes de présentation à l'examen du permis de conduire, qui allonge les délais d'attente. Celle-ci est expliquée par le manque d'inspecteurs, particulièrement important dans certaines régions. Nous devons la clarté aux candidats sur la question des délais. À cette fin, nous demandons que la plateforme numérique nationale indique les délais médians pour obtenir une date de présentation aux épreuves théoriques et pratiques du permis de conduire dans chaque département.

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2023 : Faciliter le passage et l'obtention de l'examen du permis de conduire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Il vise à accorder les aides financières présentées sur la plateforme numérique nationale créée pour faciliter le passage et l'obtention du permis de conduire prioritairement aux candidats dont les demandes sont justifiées par un emploi ou un handicap.

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2023 : Faciliter le passage et l'obtention de l'examen du permis de conduire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Les députés du groupe Les Républicains voteront évidemment pour cet article, car si le coût du permis de conduire est le premier obstacle à son obtention, les délais d'inscription sont le deuxième, qui se dresse dès le moment de l'inscription aux cours. Si j'insiste sur ce point à ce stade de nos débats, c'est parce qu'il est le grand impensé de cette proposition de loi. Pour passer le permis de conduire, il faut des examinateurs, mais aussi des enseignants de la conduite. Il faut donc raccourcir les délais pour passer et repasser l'examen du permis de conduire. À titre d'exemple, dans mon département du Rhône, il faut attendre plus de quatre-vingts jours ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 27/03/2023 : Faciliter le passage et l'obtention de l'examen du permis de conduire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

À défaut de nous donner gain de cause sur la possibilité pour un parent d'utiliser son compte personnel de formation pour financer le permis de conduire de son enfant, nous vous demandons de bien vouloir accepter le principe d'un rapport qui permettra d'évaluer clairement la faisabilité, mais aussi l'opportunité d'une telle disposition.

Consulter

Intervention en hémicycle le 02/11/2023 : Projet de loi de finances pour 2024

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Il vise à défendre les greffiers, qui apparaissent comme les grands oubliés de notre système de justice. Il s'agit d'un amendement d'appel car, en vérité, ils mériteraient 1 000 euros par mois plutôt que 1 000 euros par an. Leur rôle central n'est plus à démontrer : les greffiers interviennent dans tous les contentieux, à toutes les étapes des procédures, pénales comme civiles. Vous le savez, monsieur le ministre, il n'y a pas de justice sans greffiers ; mais cela ne se voit pas sur leur fiche de paie. Les salaires s'établissent à environ 1 700 euros en début de carrière et 2 500 euros en fin de carrière. Nous appelons, à travers cet amendement, à un ...

Consulter

Intervention en hémicycle le 03/11/2023 : Projet de loi de finances pour 2024

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Un vendredi soir de la fin des vacances de la Toussaint : voilà à quoi se trouve réduit le débat sur l'éducation en France.

Consulter

Intervention en hémicycle le 03/11/2023 : Projet de loi de finances pour 2024

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Au moins, cette année, y aura-t-il un débat ; le 49.3 ne nous privera pas de la possibilité d'évoquer le premier budget de la nation. Nous n'en gardons pas moins une certaine amertume. Comment peut-on traiter aussi mal l'éducation ? Rendez-vous compte : nous aurons, cette année, passé cent fois plus de temps dans cet hémicycle pour parler des retraites

Consulter

Intervention en hémicycle le 03/11/2023 : Projet de loi de finances pour 2024

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

que pour parler de l'avenir de nos enfants. C'est le signe d'un pays qui marche sur la tête. D'ici deux à trois ans, l'enseignement passera derrière la charge de la dette, qui deviendra le premier budget de l'État. La France fera plus pour corriger les erreurs du passé que pour investir dans l'avenir. C'est le signe d'une bascule inquiétante. Nous sommes devenus un pays vieillissant, aux citoyens arc-boutés sur la défense de leurs petits intérêts, un pays qui ne se retrousse plus les manches pour préparer l'avenir.

Consulter

Intervention en hémicycle le 03/11/2023 : Projet de loi de finances pour 2024

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alexandre Portier

Le XXIe siècle est d'ores et déjà compliqué. D'autres crises économiques, sociales, géopolitiques, environnementales, sanitaires ou encore technologiques surviendront, dans un ordre encore inconnu. L'éducation et le savoir constituent la seule arme que nous pouvons donner à nos enfants pour affronter toutes ces crises. Or nous les laissons pour l'instant désarmés. Monsieur le ministre, votre budget aura beau aligner tous les superlatifs, il n'est pas à la hauteur de cet enjeu de civilisation auquel doit répondre un véritable projet éducatif. Depuis votre nomination, il y a trois mois, nous vous avons énormément vu et entendu sur tous les plateaux de ...

Consulter